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Hiroshima et ailleurs aussi (Jud, graphiste au Japon, depuis 2007)
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photo credit: I via photopin (license) Jud à Hiroshima malade avec un masque
Nov 21
in Les gens d'Hiroshima, Sociologie de café du commerce, Vie au Japon 2 comments tags: assurance santé au Japon, des méchants pas très très gentils, halloween après l'heure, médecin japonais, rhume des foins, santé et médecine au Japon

L’étrange cabinet du Dr Macabre

Tomber malade au Japon…

Y a quelques semaines, j’ai commencé à me réveiller avec le nez bouché 10 min / en mode chutes du Niagara les 10 suivantes et à tousser tout sec comme un vieux… Bon je sais, on est pas le Forum Doctissimo, c’est juste pour vous mettre dans le contexte !

Bref, j’avais la crève quoi. Moi qui ne tombe jamais malade, qui n’ai jamais loupé une journée de travail depuis que je suis au Japon (des matinées de lendemains de fêtes trop arrosées en revanche.. ). Et en cas de rhume, je me contente en général d’attendre que ça passe plutôt que d’aller lâcher des billets pour une consultation et des médicaments placebo qui ne feront de toute façon en rien avancer le schmilblick (faites le test, avec ou sans médoc, un simple rhume passe à la même vitesse, ou à la même lenteur, mais on ne va pas revenir sur la théorie du verre).

 

Jud à Hiroshima malade avec un masque

malade…

 

Au Japon, rhume ou choléra, même combat

Je ne sais pas pourquoi, mais au Japon, et si vous y vivez je suis sûre que vous l’avez remarqué vous aussi, un rhume (風邪 kaze) est pris avec un sérieux défiant tout bon sens. On vous plaint comme si vous étiez à l’article de la mort, on vous demande si vous êtes allé chez le médecin, si vous avez de la fièvre, si vous allez pouvoir aller travailler, on vous envoie des messages de soutien comme si vous étiez à 2 doigts de caner..  (ici, les gens aiment bien poster des photos de leur thermomètre affichant tel un trophée leur température sur Instagram, Twitter ou Facebook). En gros, on fait de vous un martyr, un demi-dieu.

Mon copain se faisait un mouron d’enfer. Il me demandait des nouvelles sur mon état de santé toutes les heures et était prêt à traverser la ville en pleine nuit si jamais j’avais besoin de quelques chose ou à s’absenter du boulot en cas d’urgence, à se lever à l’aube (genre 13 ou 14h du matin) avant d’aller bosser pour m’accompagner chez le médecin.

Hé les gars, c’est bon, j’ai pas le choléra, j’ai juste la morve au nez, je pense que je vais m’en sortir.
Je vous jure que je n’exagère rien !

Mais pour en revenir au rhume, habituellement, au bout de quelques jours, soit votre état s’aggrave, soit vous vous rétablissez si vous faites partie du clan des gros veinards. Mais ce celui-là n’évoluait pas. (Oh mon dieu, ça y est j’ai le cancer du nez !). Il était juste là, tapi dans un coin, à me faire coucou quand je commençais à l’oublier et à me laisser tranquille le reste du temps. Puis, j’ai commencé à éternuer sans arrêt, à avoir le nez, les oreilles et la gorge qui démangeaient au point de ne plus rien faire d’autre que tousser.. C’est là que j’ai compris… la malédiction : le rarissime mais néanmoins bien réel rhume des foins d’automne, dont j’avais déjà entendu parler sans jamais totalement y croire, avait frappé ! (« tout ça pour en venir là ?! » oui, messieurs dames, voyez-vous, j’aime broder).

 

photo credit: Monster via photopin (license)

Il a frappé, le rhume des foins d’automne ! / photo credit: Monster via photopin (license)

J’ai déjà dû faire une croix sur le printemps, depuis que je suis devenue allergique au pollen l’année dernière (finis les hanami sous les cerisiers, finis les cafés en terrasse aux premiers rayons de soleil..), mais là on s’attaque à ma nouvelle saison préférée : l’automne !

Mercredi à 17h30, à bout, je commence à vérifier les jours et horaires d’ouverture et surtout de fermeture du cabinet de mon oto-rhino-laryngo-allergologue qui ne se trouve qu’à 50m du bureau. Il ferme à 18h. J’hésite. Je peux y aller demain avant le boulot ? 17h45.

« Non, non, t’y vas maintenant !! Demande la permission, c’est bon ! Aujourd’hui il pleut donc le pollen reste tranquille sous la flotte, mais tu vas voir demain quand il fera beau avec les poussières de sable jaune de Chine, TU VAS CREVER !! » m’écrit en panique mon copain sur Line.

Il me convainc et mon patron accepte évidemment sans la moindre hésitation. Sa femme (qui vient de temps en temps depuis quelques mois pour faire la compta au bureau) me demande si je vais chez M**ya. C’est bien là que je vais. Et elle me confirme que ce cabinet a une excellente réputation. Je l’ignorais. J’avais seulement choisi ce lieu l’année précédente, parce que la grande clinique bien clean à côté du bureau était fermée pile-poil quand je cherchais d’urgence un allergologue et que le fameux cabinet M**ya, situé à moins de 100m, recevait à ce moment-là.

Attendez, on rembobine là. Y a rien qui vous choque ? Aller chez un spécialiste / sans prescription d’un généraliste / sans rendez-vous pris des mois à l’avance / un quart d’heure avant la fermeture ?
Et bien non, au Japon, c’est possible. Inutile de prendre rendez-vous. On se pointe chez le spécialiste (ça marche aussi avec le dermato, testé récemment) les mains dans les poches en sifflotant (enfin suivant l’état, si on en a encore la capacité) et on est reçu. Les cabinets médicaux qui offrent la possibilité de prendre un rdv sont d’ailleurs loin d’être les plus nombreux. Personnellement, je n’en ai jamais pris nulle part, et je pense que ma plus longue attente a dû duré à peine 30 min (mise à jour : bon d’accord, 1h une fois)*. C’était chez mon dentiste aux heures de pointe. Et en même temps c’est ma seule occasion de feuilleter des magasines féminins japonais (avec des mannequins aux dents de traviole au passage), donc je ne m’en plaindrai point.

* Les temps d’attente peuvent être plus longs selon les régions : en effet il y a 3 fois plus de médecins par habitant dans l’Ouest que dans l’Est du Japon.

 

photo credit: I via photopin (license)

T’es sûre que tu veux y aller ? / photo credit: I via photopin (license)

 

Visite au cabinet du Dr Macabre

Je tente donc le coup, et arrive au cabinet M**ya aux alentours de 17h48. Un seul patient (qui tousse) dans la salle d’attente, je me pointe au comptoir avec ma carte de fidélité, on me demande ma carte d’assurance santé, j’écris mon nom sur la liste d’attente et me rassois pour attendre mon tour.

 

Carte de fidélité du cabinet du Dr Macabre avec mon nom écorché (vif)

Carte de fidélité du cabinet du Dr Macabre avec mon nom écorché (vif)

C’est la seconde fois que je m’y rends, donc je suis moins surprise que la première fois, mais l’aspect glauque, lugubre et vieillot (je sais que c’est fréquent au Japon, mais là ça bat tous les records !) de ce cabinet me frappe tout de même toujours autant. Je n’étais pas vraiment rassurée la première fois.

 

La consultation

Après moins de 10 minutes d’attente, on m’appelle enfin dans l’antre du Dr Macabre. Comment vous le décrire ? Il semble tout droit sorti d’un film de Tim Burton. Il est immense et maigrissime. À mon avis, son dernier repas complet date d’y à au moins 10 ans. Et pour ne rien arranger, il porte des skinny noirs sur des cuisses qui doivent à peine faire 2/3 de la largeur des miennes.

Comme son cabinet se trouve dans le quartier où je travaille, je le croise assez souvent et sais qu’il porte des t-shirts de hard rock ou de métal sous sa blouse. C’est simple, si vous ne savez pas qui il est, vous n’imaginerez jamais qu’il est médecin chef d’un cabinet. Vous vous direz plutôt « ha ! encore un de ces jeunes toxicos qui se rend à un concert de métal ou à une séance de satanisme ! » (hé ! je n’ai pas dit que tous les gens qui écoutaient du métal étaient toxicos, ni que tous les toxicos étaient satanistes, hein ! ni que.. bref).

Et oui, il est très jeune – je ne saurais dire quel âge mais je ne serais pas surprise si on découvrait qu’en fait il allait violer des vierges les soirs de pleine lune dans la forêt en guise de cure de jouvence – mais en tous cas, étonnamment jeune pour un médecin.

 

photo credit: Crazy Blue Man in Scary Robot Makeup via photopin (license)

Dr Macabre / photo credit: Crazy Blue Man in Scary Robot Makeup via photopin (license)

Et en consultant un peu les commentaires (dithyrambiques) sur internet à propos de ce cabinet, on s’aperçoit que c’est le point que tout le monde a relevé. Ça, et l’aspect étonnement vieillot du lieu. (Les gens n’osent probablement pas évoquer le reste).
Il ne parle pas vraiment non plus, on dirait plutôt qu’il chante ou qu’il profère des incantations, en faisant de grands gestes avec ses bras, comme un savant fou machiavélique. « Hin, hin, qu’est-ce que je vais vous faire aujourd’hui… ».

Maintenant que le décor est posé, je peux vous avouer que la première fois j’ai failli partir en courant avant que la consultation ne commence. Les ustensiles en métal posés sur un grand plateau à ma gauche ressemblaient plus au kit de Jack l’Éventreur qu’à du matériel médical et je m’attendais à tout moment à voir des chauve-souris pendues au plafond, entre deux toiles d’araignée.

 

photo credit: http://www.barkodeprops.com/torture-tools.html

Et de nos jours, on sait que les méchants ne sont pas très très gentils, alors mieux vaut rester sur ses gardes. Ce qui rassure cependant au Japon, c’est qu’on ne se retrouve jamais seul avec un médecin. Ils sont entourés d’infirmières, présentes dans le cabinet (+ au moins une personne ou deux à l’accueil). Je ne pourrais pas affirmer qu’elles avaient l’air plus rassurantes en même temps, un peu blafardes et comme possédées.. mais bon c’est toujours ça.

Il m’a accueilli cette fois-ci avec un « haa.. ça faisait longtemps qu’on ne s’était pas vu » comme s’il avait passé tout son temps à guetter calmement mon retour du fond de sa crypte. (?? je ne l’ai vu qu’une fois, et il y a plus d’un an !) Je n’ai même pas réussi à répondre, tellement j’étais pétrifiée.

Ce qui m’a frappée lors de mes premières visites chez le médecin au Japon, c’est la rapidité à laquelle se déroulent les consultations (ça peut déconcerter) et les échanges qui précèdent l’examen. J’avais l’habitude en France de répondre à tout un tas de questions, à exposer en détail tous mes symptômes. Là non, c’est 2, 3 questions, ouvre la bouche et fais Aaaa direct. Quoi qu’il en soit, j’ai jusqu’à présent toujours été bien soignée. (Les résidents étrangers décrient souvent les pratiques médicales japonaises, mais d’après le classement annuel Bloomberg Most Efficient Health Care, le Japon se plaçait en 4e position et la France en 8e en 2014.).

 

Le verdict

C’était donc bien une allergie au pollen, comme je l’avais moi-même diagnostiqué.

Un autre petit plus par rapport à la France, c’est qu’en plus de la consultation, on peut pratiquer la plupart des examens sur place (radiographie, analyse de sang, etc. donc pas besoin de prendre rdv dans 50 lieux différents, d’attendre les résultats et de retourner une semaine plus tard chez le médecin), mais aussi intervenir immédiatement. C’est notamment pratique quand vous avez besoin de nouvelles lunettes ou de lentilles de contact, pas besoin de prendre rdv chez un oculiste / ophtalmo, l’évaluation de votre vue (qui coûte dans les 3€) est faite sur place, chez l’opticien. (ça a pris je ne sais combien de mois avant que ma grand-mère n’obtienne ses lunettes cette année).
J’en pleure encore quand je me rappelle de cet allergologue d’Aix-en-Provence qui m’avait pris 45€ de consultation, juste pour me recevoir 5min et me dire de revenir la semaine suivante pour des tests d’allergie (alors que j’étais sans chômage, sans RMI, vivant juste de rares missions intérims).

 

La saignée et les sangsues sur tout le corps

On m’a donc nettoyé les oreilles, badigeonné un produit au fond de la gorge, puis une infirmière m’a fait ouvrir la bouche pour me pulvériser un médicament pendant plusieurs minutes. On m’a ensuite branché le nez sur un nébuliseur (pulvérisant du Bestron 1% (Cefmenoxime hydrochloride) et du Decadron (Dexamethasone)) pendant encore 5 bonnes minutes et j’ai enfin pu m’échapper (les symptômes complètement disparus) et recevoir mon ordonnance (dans les hôpitaux ou cliniques de grande taille, on vous remet directement les médicaments).

 

Combien ça coûte ?

Pour tout ça, comme au Japon on fonctionne systématiquement au tiers-payant, je n’ai eut qu’à débourser 1390¥  (10,50€ au cours actuel). On m’a ensuite remis une facture détaillée avec la liste et le prix de chaque acte réalisé, de chaque ustensile ou médicament utilisé.

 

Facture médicale, Japon

La facture

J’étais jusqu’à présent sous le régime de la 国民保険 kokumin hoken (Assurance santé citoyenne), que l’on paye soi-même. C’est l’assurance santé à laquelle on souscrit quand on est sans emploi, ou que l’on est en baito (travail précaire qui ressemble à un black légal), en CDD, ou lorsqu’on travaille dans une entreprise qui n’a pas l’obligation de se soumettre au système de 社会保険 shakai hoken (Sécurité sociale), comme c’était le cas de la mienne, en tant que jeune entreprise de moins de 10 employés, jusqu’à la fin de ce mois de novembre. (Les sommes équivalentes aux cotisations santé et retraite avaient cependant été ajoutées au salaire négocié au départ).

 

Les potions magiques

Je me suis donc ensuite rendue à la pharmacie associée à ce cabinet (la pharmacie Tomato, si si elle s’appelle vraiment comme ça : la pharmacie tomate), qui se trouve juste en face. Contrairement à ce qui se fait en France, on ne vous vend pas les boîtes complètes de médicaments, mais seulement la dose exacte de pilules qui vous a été prescrite.

 

La dose précise de médicaments prescrits, Japon

La dose précise de médicaments prescrits

Je trouve ça franchement génial et je ne comprends pas qu’on n’imite pas ce système chez nous, connaissant l’ampleur du fameux trou de la sécu. On paye seulement pour ce dont on a besoin et on évite le gaspillage et l’accumulation de vieilles boîtes de médicaments périmés qui s’entassent dans les placards.

Vous allez me dire « et la notice, et la liste des effets secondaires ? ». Et bien, on vous remet un document imprimé (et pas un parchemin avec les hiéroglyphes fantaisistes à la dernière mode chez les médecins) sur lequel figurent toutes les indications nécessaires (posologie, mode de prise, effets secondaires, etc) et si vous voulez en savoir plus, vous faites comme moi, vous tapez le nom du médoc dans Google et le tour est joué.

 

Le document récapitulatif des médicaments à prendre, Japon

C’est clair, non ?

J’en ai eut pour 2350¥ (17,75€) : 3 médicaments (des pilules pour l’allergie et les irritations nasales : olopatadine 5 mg, pranlukast 225m , et un inhalateur pour la toux) pour une durée durée de traitement de 2 semaines.
J’ai souvent lu ou entendu les témoignages d’étrangers se plaignant que les médicaments japonais étaient trop légers et donc inefficaces et ceux des Japonais se plaignant que les médicaments à l’étranger étaient trop forts pour eux, ce qui semble à première vue corroborer les dires des premiers. Mais je pense que c’est juste une légende urbaine entretenue de part et d’autre. Comme, je l’ai dit, faites une petite recherche sur Google et vous verrez par vous-même ce que contiennent vos médicaments ainsi que leur dosage.

 

Conclusion : me voilà en pleine forme pour aller barboter ce dimanche dans un onsen de Yufuin (Kyushu) et me régaler avec la cuisine kaiseki du ryokan Ichizen ! Woouhoooou ! Ça sera dans le prochain épisode.

Conclusion 2 : Je ne comprendrai jamais pourquoi les personnes qui souffrent des allergies au pollen au Japon se contentent de masques et de médicaments sans prescription alors qu’il suffit de se rendre chez un allergologue pour se débarrasser de tous les symptômes du rhume des foins !

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2 Comments:

  1. Jeremy
    septembre 26, 2016
    Reply

    La pharmacie Tomate. Je reste bloqué là-dessus.

    • Judith Cotelle
      septembre 27, 2016
      Reply

      L’autre jour, j’ai vu une pâtisserie qui s’appelait « Fromage », pas mal dans le genre !


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