Un café et des cabanes dans la forêt
Lieu atypique au pied du mont Daisen
« On dirait presque un décor de cinéma« . C’est le commentaire qui est le plus revenu lorsque j’ai posté ces photos sur mes réseaux sociaux.
Certains ont même semblé y reconnaître le Texas sanglant et aride de « Massacre à la tronçonneuse », le fameux film de Tobe Hopper tourné en 1974. (J’ai ri)
Mais je vous rassure, cette clairière au pied du mont Daisen est aussi accueillante qu’agréable et des enfants en pagaille y gambadaient joyeusement lorsque nous y sommes allés.
Lieu photogénique
Je n’avais pas touché à mon appareil photo du week-end, mais dès mon arrivée, impossible de résister.
Peinture écaillée, surfaces patinées, tôle ondulée, rouille et bois brut. Puis tous ces objets vintage et ce bric-à-brac posé là : lampes à huiles, cafetières italiennes, vélos à pignon fixe et vieilles commodes… La Mecque du parfait hipster, s’il en existe encore. Et le tout dans une atmosphère paisible et ensoleillée d’avril.
Un café dans les bois
Un peu en contre-bas de la cabane précédente, lorsqu’on suit un petit chemin au milieu des bûches, se trouve une hutte un peu plus sophistiquée. Elle abrite un café, où se déroulent parfois des événements. Lorsque nous y étions, la musicienne OLAibi, résidente des lieux, exposait et vendait des tapis afghans.
C’est son fils, Anan-kun, agé de 20 ans, qui tient le café. Et le café, c’est sa spécialité depuis qu’il a 8 ans !
J’étais parti prendre des photos lorsque le Gracieux et ses parents ont discuté avec lui. Je n’ai donc pas pu profiter de la conversation, mais tous sont tombés sous le charme de ce jeune garçon. Ils lui ont unanimement trouvé une aura particulière, et l’ont décrit comme quelqu’un d’incroyablement mature, sage et éloquent. Je regrette d’avoir manqué ça !
Une famille qui vit dans la forêt
J’ai un peu hésité à parler de la famille qui vit dans cette forêt et ces cabanes, sachant que je ne leur ai pas parlé directement. En effet, je tiens mes informations des propriétaires de la pension où nous logeons à chaque fois dans cette région, et qui les connaissent bien, ainsi que d’articles publiés sur internet.
Mais c’est quand même intéressant, ce serait donc dommage de ne pas partager un peu !
Originaire de Tokyo, la famille est venue s’installer dans cette forêt de la région de Tottori lorsqu’elle ressemblait encore à une jungle et que le fils était tout petit. Ils l’ont aménagée eux-mêmes. La mère est une musicienne connue sous le nom de OLAibi (Spotify / web / YouTube), et son mari, un designer de meubles. Le fils, Anan, a arrêté l’école très tôt pour se consacrer au café. C’est lui qui a construit la première cabane de mon article, lorsqu’il avait 16 ans.
On a passé une belle après-midi dans leur petit coin de nature, et je n’hésiterai pas à y retourner, pour découvrir le lieu en d’autres saisons.
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Des liens :
www.instagram.com/olaibiolaibi
Un article (en japonais) sur une journée typique de la famille.
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