Hiroshima et ailleurs aussi (Jud, graphiste au Japon, depuis 2007)
Rendez-vous tôt dans la matinée avec les voitures de location pour une journée plage et barbecue sur une île située à 2h de route. C’est là que je découvre qu’une journée à la plage au Japon consiste plus à boire et à manger qu’à se baigner ou bronzer, et que ça ne leur fait pas peur de rouler des heures pour une simple sortie aller-retour.
Rassemblement sur une aire d’autoroute
La typique moue japonaise / les petites voitures carrées et les buissons tout ronds
Je commence à me familiariser avec cette moue typique des Japonaises, joue gonflées. À ce jour, je ne suis toujours pas sûre qu’elle ait toujours un sens : elle exprime parfois l’hésitation, l’attente, un moment de flottement, parfois peut-être rien de particulier. Ça serait un sujet à creuser…
Mise en place du camp pour la journée
Comme on voit un peu toute la bande sur cette journée et que vous êtes peut-être curieux de savoir ce que sont devenus tous ces gens 10 ans après, je vais vous en parler ici. Achico ci-dessus, est maintenant mariée et maman d’une petite fille de 2 ans. Junn-chan, au fond avec la visière, a aussi 2 enfants : une fille de 4 ans et un fils de 2 ans. Mais elle travaille toujours, en tant que manager de la boutique Chloé d’Hiroshima.
Lotus, carpe et feuilles d’érable, hirondelle…
Coquillages, poisson, légumes, viande, saucisses…
Le BBQ au Japon, c’est devenu direct ma passion.
On a clairement passé plus de temps à table que dans l’eau où j’entendais pourtant tout le monde crier « kimochi ii !! »
La petite Tsukino encore dans le ventre d’Akemi (la femme de Jun) qui a maintenant 10 ans et un petit frère
« Silk » Miwa, sur la droite, est toujours la petite amie de Susu (20 ans cette année !), à la base commerciale, elle bosse maintenant de manière plus relax en intérim, et aide Susu au bar les week-ends.
Selfies d’époque avec Pon et Shiho
On ne se comprenait pas encore à l’époque, mais depuis Pon et Shiho sont toutes les 2 venues en France avec moi, l’une en 2014, l’autre en 2015. Pon est elle aussi mariée, et attend un bébé pour décembre 2016.
Susu a maintenant son propre bar : Centre Point (voir l’album photo ici), depuis 2012, et Shiho, son restau de tsukemen : ChoiChoiYa, depuis 2007.
Matada (au centre) habite maintenant à Tokyo et bosse dans un okonomiyaki / monjayaki : Cha Cha Maru, à Ikejiri, où je passe une soirée à chacun de mes séjours sur Tokyo, et Naoki, le mari de Junn-chan, avec le caleçon bleu à droite, a ouvert son restau : Bar Capone, qu’il tient avec son petit frère Hiroaki.
Le quart d’heure poseur
Encore un petit tour en ville, et rencontre avec Kiyo le soir.
A Hiroshima ils ont mis la barre très haut niveau franponais
Déjà quelques jours passés au Japon, feindre de ne plus s’étonner de rien…
Le choix des lieux de Kiyo, plutôt « oshare », qui contrebalancent ceux plus « shibui » où nous emmènent les autres
D’ailleurs puisque je donnais des nouvelles des autres 10 ans après : Kiyo a depuis vécu 3 ans à Paris puis s’est ensuite installée à Tokyo où elle est maintenant make-up artist freelance, pour des idoles, des célébrités, des tournages, des shootings mode. Entre temps elle a aussi fait un paquet de voyages en solitaire : un peu partout en France, en Inde, en Turquie, au Maghreb, au Moyen-Orient, etc. Elle vient de se marier et est toute jeune maman (mais toujours aussi fofolle je vous rassure).
Super fan du design des bouteilles de saké
Après le dîner, séance purikura, bowling et game center, les « classiques ».
Fallait bien essayer tous les trucs débiles la première fois, comme ça c’est fait : le purikura
Quand en fin d’après-midi vous hésitez entre bonjour et bonsoir, contentez-vous de dire bonjoir
Bowling et jeu incompréhensible avec des pièces de monnaie, une sorte de pachinko quoi
J’ai bêtement été surprise qu’on puisse amener de l’alcool au bowling, mais j’ai vite réalisé, qu’en fait au Japon, toute activité en dehors du travail se faisait AVEC de l’alcool.
L’enfer du boucan des Game Centers, le très chic bar 44 et Opium
Ce jour-là, au réveil, on réalise qu’on n’a rien de prévu, mais on nous appelle dans la matinée pour nous proposer une journée à la rivière. On embarque donc dans une voiture direction Kintaikyo, ou quelque part de ce côté-là.
Baignade dans l’eau glaciale
Dit comme ça, ça a l’air cool une journée à la rivière avec les potes, barbecue, baignade tout ça.. sauf qu’on a avait omit de nous préciser que c’était un campement trance-psychédélique… Oui, avec les tentures tie & die, les dream-catchers, et surtout les platines et le sound system qui crachent de la trance super hard toute la journée.. l’enfer sur terre. Shiho était d’ailleurs encore à fond dans le truc à l’époque, comme vous pouvez le constater par sa tenue….
Moi qui essaie de faire comme si j’en avais pas plein le cul
la mamie des kakigori
Moi complètement abattue pendant que Phred fait du chamanisme et Matada qui kiffe son kakigori
Mais après l’enfer, le réconfort… une 2ème soirée à Sanzoku !!
Gros dodo des garçons dans la caisse et arrivée sur le lieu magique
Au milieu, la cuisine où sont préparés les fameuses cuisses de poulet de Sanzoku
Naoki
Et le petit frère, Hiroaki
Sur le coup, j’étais ébahie par ces gens que je croyais en kimono « mandjieu ! que c’est beau, que c’est traditionnel ! » (je ne connaissais pas encore la subtile différence avec la yukata).
l’habit de samouraï lui va comme un gant
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Jud à Hiroshima
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