Aujourd’hui je vous présente une figure locale, un punk d’Hiroshima
Un punk qui se passionne pour les Carp, l’équipe de baseball locale, les tatouages, Hokuto no ken et Motörhead.
L’ équipe de baseball d’Hiroshima, les Carp, tient une place particulière dans le cœur des habitants de la ville, c’est plus qu’une équipe de sport, c’est un symbole, un monument.
Leur matchs sont l’occasion de voir se mixer toutes les couches sociales, toutes les tribus, toutes les tranches d’âge de la ville : les enfants, les parents, les grands-parents, les jeunes, les gens venus des petits patelins alentours, les citadins, les classes moyennes, les ouvriers, les PDG, les jeunes filles en fleur.. même ceux qui ne s’intéressent pas le moins du monde au sport (« T’en fous ! Viens pour l’ambiance, pour boire des coups! »). Chacun oublie pour quelques heures son appartenance, son origine, pour ne former qu’un tout arborant les couleurs rouge et blanc des Carp, s’époumonant jusqu’au bout pour supporter leur équipe favorite dans une joyeuse ambiance survoltée. (c’est beau c’que j’dis.. larme)
Mais dans cet article, j’ai choisi de vous présenter 1 fan hors-norme : Potty (35 ans) mais aussi de vous présenter le point de vue de Morison (36 ans) a.k.a «Heyniki », un fan encore plus investi.
Wait, ceux d’entre vous qui me connaissez devez vous demander ce qui m’arrive à parler soudain de baseball alors que je HAIS le sport. D’ailleurs pendant que j’y suis, autant vous annoncer tout de suite que je n’ai assisté qu’à un seul match des Carp dans toute ma vie. (C’est déjà ça, vous me direz..)
Alors avant de démarrer l’interview, replaçons un peu les choses dans leur contexte.
En gros, tout est parti d’une blague sur Facebook.
Mes amis Anaïs et Pedro s’apprêtaient à débarquer à Hiroshima fin Août, et les voilà qui postent une photo d’eux au stade de Tokyo en tenue complète de supporters des Giants.
Comme si tu posais en supporter du PSG deux jours avant d’arriver à Marseille, quoi.
Pour les informer des représailles qui les attendaient après cette sournoise provocation, je leur envoie la photo d’un fan hardcore des Carp, en uniforme customisé, logo des Carp tatoué sur le crâne, percé de partout, l’air pas très gentil gentil. C’était une photo que j’avais pêchée sur le compte Instagram d’un pote.
Puis, de fil en aiguille, a germé l’idée de faire poser Anaïs et Pedro avec ce mec pour leur blog, juste pour le fun, et moi d’écrire un article (mon premier) pour le magazine GetHiroshima. J’étais plongée à cette époque dans une biographie d’Hunter S. Thompson, et ça m’avait donné envie d’écrire. Hasard rigolo, lui aussi a écrit ses premiers articles pour la rubrique sport. Bon, la comparaison entre lui et moi s’arrête là, j’ai bien peur…
Bref, tope-là ! je me suis démerdée pour trouver le contact du fameux fan hardcore et organiser une rencontre entre nous 4. J’en ai aussi profité pour inviter Morison, le fan suprême de la mort, que je connais un peu, sur les conseils avisés de mon entremetteur, qui n’est autre qu’Horitaro, mon pote tatoueur.
On s’est donc donné rendez-vous à Ride Diner, dans le quartier de Tokaichi, où avait lieu une soirée dans laquelle jouaient des potes : SleepyeEye, Yukhi, Jah93… On y retrouve Macchan, qui nous accueille le poing en l’air en criant « Saucisson!!! » (un conseil, ne faites jamais goûter du saucisson à un Japonais où vous serez condamné à vie à lui rapporter le précieux bâton après chacun de vos retours en France. Pour le coup là c’est pas moi, mais Joris, un français qui fait des séjours réguliers à Hiroshima.) Ceci dit, c’était une belle entrée en matière pour Anaïs et Pedro qui ont direct compris l’ambiance d’Hiroshima.
J’avais préparé tant bien que mal quelques questions sur le baseball mais je m’étais surtout dit qu’on verrait sur place ce qui se passerait, n’y connaissant fichtre rien à ce sport (ni à aucun autre comme vous vous en doutez), alors j’ai commencé avec du basique :
« Les Carp sont réputés pour avoir les fans les plus fervents de tout le Japon alors qu’on ne peut pas dire qu’ils soient très victorieux, qu’est-ce qu’ils ont de si spécial? »
Et là.. avant même que Potty et Morison n’aient pu ouvrir la bouche, un gars sorti de nulle part avec une coupe improbable (que j’avais pris un soir pour une perruque et essayé d’arracher) et qui squattait déjà notre canap’ et SURTOUT, à qui on avait rien demandé ! prend la parole sur un ton doctoral, pour nous expliquer que l’équipe des Carp s’est formée pendant la reconstruction de la ville, peu après la tragédie de la bombe. Il ajoute que la ville connaissait à ce moment une situation financière désastreuse et que l’équipe n’avait pu se constituer uniquement grâce aux dons des citoyens, la rendant ainsi plus chère à leurs yeux.
Intéressant, certes, mais rien de plus que ce que l’on peut déjà trouver sur Wikipedia. Moi, c’était plus le ressenti de nos 2 superfans qui m’intéressait. Il ajoute, sous le regard légèrement agacé de Potty et Morison, qui commencent visiblement à perdre patience, que le fameux Flower Festival qui a lieu tous les ans au mois de Mai à Hiroshima, et qui rassemble des centaines de milliers de touristes, était à la base une parade organisée en l’honneur de l’équipe victorieuse de 1975. Bon là j’avoue que j’ignorais..
Mais en fait, la question que je crève de poser depuis le début, c’est comment les gens réagissent quand Potty débarque au stade avec son look de fou furieux effrayant, son énorme crête parfois teinte en rouge, ses tatouages sur tout le corps, mains, cou et crâne inclus, ses énormes piercings, sa ceinture à clous et ses grimaces de psychopathe.
Ben super bien.. j’ai droit à des réactions super chaleureuses et positives. On me regarde, on me sourit, on me complimente sur mon look, on me dit que je suis kakko-ii (cool / stylé). Même les mamies et les gamins ! Pour eux, je représente le pur fan, c’est tout. Les jours de match quand je marche dans la rue, je me fais abordé par des salarymans, genre complices « hé, on va gagner hein ce soir?
« C’est la première fois qu’on se rencontre, mais je dois t’avouer que je t’avais déjà repéré des tas de fois dans la rue avant ça, ou vu en photo sur les comptes Instagram ou Facebook de certains amis, et à chaque fois, tu portais la panoplie complète comme aujourd’hui. Sérieusement, c’est ta tenue de tous les jours ? »
Absolument ! c’est mon look quotidien, je vais travailler comme ça aussi. Je bosse dans une usine de découpe de métaux. Au départ, mon boss n’avait rien capté comme on travaille avec un casque sur la tête et un masque sur le visage. Mais un jour, je me suis fait grillé et comme mon patron est lui aussi un gros fan des Carp, il a laissé passer…
J’étais persuadée que Potty était le genre de mec à ne pas rater un seul match mais il m’avoue qu’en fait il les regarde principalement avec un paquet de chips au fond de son canapé douillet et ne se rend sur place qu’en week-end. En fait, sa vraie passion, c’est les animés (dessins animés japonais), et Ken le Survivant en particulier, une série des années 80 connue pour son gore et sa violence extrêmes. Ca ne l’embarrasse pas non plus d’admettre qu’il ne s’y connait pas tant que ça en baseball et il nous suggère d’ailleurs de nous tourner vers Morison, « l’expert », si nous avons des questions plus pointues.
C’est ce que nous faisons et il en profite pour enfourcher son vélo et repasser chez lui pour nous rapporter sa collection d’uniformes signés qu’il meurt d’impatience de nous montrer.
Quand il n’est pas au stade ou à la pêche (une activité qui n’a rien de ringard au Japon), Morison est chanteur de reggae (pour moi ça ressemble plus à un mélange de rap et de ragga mais lui semble définir ça comme du reggae, vous jugerez par vous même). Il est aussi barman à Speak Easy, le bar de Mumin, où se réunissent toute la faune punk hardcore d’Hiroshima, les filles et garçons couverts de tatouage et aussi quelques étrangers, dans une ambiance enfumée et bordélique jusqu’au petit matin. Macchan « le saucisson » travaille là-bas aussi.
Morison est sans aucun doute le fan des Carp le plus célèbre et, contrairement à Potty, prend ça très au sérieux. Il communique activement sur les principaux réseaux sociaux : Facebook, Twitter, Instagram… Potty, lui, n’est inscrit nulle part et continue à utiliser un bon vieux portable à clapet (aux couleurs rouges des Carp, ça va de soi). Au Japon on appelle ça être « analogue ».
Morison s’est même créé un personnage : « Heyniki », une sorte de caricature de lui-même reprenant les codes graphiques des Carp. Il maîtrise très bien son self-branding et imprime régulièrement des autocollants, des badges, des posters et des pochettes de CD à son effigie. Hiroyasu Tanaka, des Tokyo Yakult Swallows, partage sa musique sur son site officiel.
Et lui, ne loupe JAMAIS un match au stade.
En fait, si… Il en a manqué 3 en 2012, pour des concerts ou pour le travail, 3 matchs qui se sont soldés par des défaites. Convaincu que son absence leur avait porté la poisse, il s’est promis de ne plus jamais leur faire faux bon et a depuis assisté annuellement à une soixante-dizaine de matchs. Il peut vous dire avec précision combien de fois ils ont gagné, combien de fois ils ont perdu, c’est-à-dire très souvent puisque leur dernière victoire à un championnat remonte à 23 ans en arrière, en 1991… Il accompagne également l’équipe autant qu’il peut lorsqu’ils jouent à l’extérieur ou même lorsqu’ils partent en camp d’entrainement, dans le Kyushu par exemple. Je n’ai pas pensé a demandé à Morison combien lui coûtait sa passion (ni comment il la finançait) mais je pense que ça représente une somme énorme, les abonnements au stade n’étant pas donnés.
C’est à ce moment que Potty revient avec tous ses uniformes mais aussi avec une sorte d’armure à la Mad Max.
C’est une armure de protection de football américain qu’il a commandée sur internet et customisée avec des autocollants.
Malgré son air rustre et brut de décoffrage, Potty est attentif aux moindres petits détails en ce qui concerne sa tenue et l’harmonie des couleurs : chaussettes, lacets, ceinture, chauffe-poignets, lunettes de soleil, petits accessoires en tous genres, rien n’est laissé au hasard. C’est aussi quelqu’un de très courtois et d’une politesse assez rare. Ca doit vous étonner que je dise ça puisqu’on est au Japon mais vous pourriez être très déçu par le salaryman de base en costume / cravate / peigné à la « code-barre » après quelques verres, surtout si vous êtes une femme…
Pendant qu’on discute, je remarque qu’il a perdu le plug à son oreille, laissant un trou béant. Sans le moindre embarras, il récupère le bouchon de bouteille de Coca (rouge ce jour-là, mais noir la fois suivante, pour s’accorder aux tons de son uniforme), qui traine au milieu des cendres et des déchets sur la table, et le replace dans son lobe. Je m’aperçois également qu’il tient une cigarette dans chaque main « ha ouai, haha, je me souvenais plus que j’en avais déjà allumée une ! »
Potty est un mec jovial, je ne vois pas d’autre mot, ouai, jovial, toujours souriant, près à rigoler et plein d’auto-dérision.
Le pote qui m’avait mis en contact avec lui m’avait dit qu’il était surexcité à l’idée de cette rencontre et de la séance photo, et qu’il viendrait avec ses tenues les plus flambantes, on n’a pas été déçu.
Si la description que j’en fais là et l’impression qu’il m’avait laissée la première fois sont plus celles de quelqu’un de sympa mais limite simplet (oui, on cède malheureusement tous de temps à autres aux préjugés faciles), ce n’est plus du tout celle que j’ai eut la 2ème fois, lorsque nous avons eut le temps de discuter de longues heures, avec lui, Paul (le rédacteur en chef de GetHiroshima) et Junpei (notre photographe). Il a des opinions et des réflexions bien tranchées, argumentées et construites sur des tas de sujets, économie et politique incluses. Il était notamment très au fait de ce qui se passait en Ecosse avec le referendum sur l’indépendance ou soucieux du fait que les étrangers résidant au Japon paient des impôts ou des taxes mais n’aient pas le droit de vote.
Mais retournons à notre interview…
« Vous vous souvenez quand et comment est née votre passion pour les Carp ? »
A ma grande surprise, Potty me répond que ça ne fait que 4 ans, et que c’est arrivé presque par hasard.
Il était alors bassiste dans un groupe de punk et quelque temps avant un concert à Osaka, avait décidé de se faire tatouer quelque chose sur le crâne qui lui permette d’être immédiatement identifié comme un mec d’Hiroshima, comme un mec fier de sa ville. Ça ne le dérangeait pas au passage, de narguer les fans des Osaka Tigers qui seraient à coup sûr présents dans la salle. Il cherchait un symbole fort que tout le monde puisse reconnaître. Ca aurait pu être le Torii de Miyajima (qu’il porte d’ailleurs en collier ce jour-là), ou un momiji-manju (une pâtisserie de la région en forme de feuille d’érable) mais il a finalement opté pour le Carp-boya, la mascotte des Carp.
A cette époque, le baseball était bien loin de ses préoccupations. Déjà tout petit, il déclinait les invitations de son père aux parties de catch-ball dominicales.
Les pères au Japon passent généralement peu de temps au foyer et en conséquence peu de temps avec leurs enfants. Le catch-ball est donc l’activité symbolique qu’ils pratiquent, quand ils peuvent, avec leur fils pour partager un moment et communiquer, comme on peut le voir dépeint avec humour (et tristesse) dans l’excellent dessin animé « Mes voisins les Yamada ». (« Hey fiston on va faire une partie ? » – « Pour quoi faire ? » – « Ben pour se parler de père à fils« )
Mais une fois ce tatouage sur le crâne, il s’est rendu compte qu’il attirait l’attention, que même les mamies le félicitaient pour son dévouement envers sa ville quand il voyageait hors du département, ce qui n’était pas pour lui déplaire. En contre partie, il s’est retrouvé pris à son propre piège, les autres fans des Carp présumant qu’il était l’un des leurs alors qu’il n’était pas capable de suivre la moindre conversation sur le baseball. C’est là qu’il a compris qu’il n’avait plus le choix et qu’il devait s’y mettre sérieusement. Il a commencé à se renseigner sur ce sport et y a réellement pris goût.
Il nous explique à l’occasion que ses envies d’adhérer à certains mouvements, de se lancer dans certaines activités, être punk, bassiste ou fan des Carp, ont toujours été motivées à l’origine par un attrait pour une esthétique, une apparence, et que ce n’était qu’ensuite qu’il s’y intéressait « pour de vrai », qu’il faisait des recherches et s’investissait à fond.
Ca peut paraître superficiel, mais j’admire sa franchise. Je suis persuadée que c’est la démarche de 99% des gens sauf qu’il ne l’avoueront jamais et vous assureront avoir été punks, skinheads ou hippie-écolo-militant dans l’âme depuis toujours, et avant tout le monde bien sûr.
Morison, lui, ne se souvient pas quand a commencée sa passion. Dès le berceau très probablement. Il bossait déjà à temps partiel pour les Carp quand il était au lycée et est devenu avec le temps une figure du stade, invariablement assis au premier rang avec sa paire de lunettes noires iconique. Il apparaît régulièrement à la télé, et les gens font la queue pour faire un selfie avec lui ou même lui faire signer un autographe.
Sa ferveur et son assiduité lui ont permis de se lier d’amitié avec certains des joueurs, notamment Kikuchi, et ce sont ses albums que l’équipe écoute pendant les entrainements. Le père de Kikuchi s’occupe lui-même de la promotion de Morison, distribuant ses CD aux quatre coins du Japon.
« Heyniki, Potty, d’où viennent vos surnoms ? Qu’est-ce qu’ils signifient? »
« Heyniki » est une contraction de «Hey! » et aniki (« grand-frère » ou « mec » en Japonais familier). « Hey » parce qu Morison crie « Hey ! Hey ! Hey ! » pendant les matchs. Donc en gros «Heyniki » c’est « le-gars-qui-fait-hey ».
Quand je me retourne vers Potty, les 2 se mettent à ricaner comme des ados boutonneux :
«Heu.. ben, c’est un peu embarrassant d’expliquer ça devant 2 filles parce que ça vient d’une shimoneta (blague salace). Bon, alors tu connais le mot « impotent » (qui signifie « impuissant » en anglais comme en japonais), et ben, tu prends le contraire : « potent » puis ça donne « potty »…
Comme il nous l’illustre très bien sur cette photo.
Pour finir, on a demandé à Potty s’il voulait bien nous montrer ses tatouages (tout comme moi, Anaïs et Pedro sont tatoués).
Son torse, ses bras, ses mains, ses paumes, son crâne et son cou sont entièrement recouverts d’un mélange assez intéressant de tatouages american old school et de références à la pop culture ou aux films américains : Tom & Jerry, Ghostbuster, Une nuit en Enfer avec Tarantino.., d’éléments de pop culture japonaise et logos en katakana (marques de biscuits, logo du plastique recyclable, …), de références à Ken le Survivant ( l’énorme Z-666 sur son crâne) ou à Mötörhead, son groupe préféré, ce qui a mis direct Pedro en transe ! Et au milieu de tout ça : un portrait réaliste de Steven Seagal !!
Avant de se quitter, une dernière question me démange, j’ai envie de savoir quelle est la teneur des relations entre Potty et ses parents.
Il rigole et mime 2 cornes sur le front, geste qui signifie être furieux en japonais, puis ajoute « et comme ma femme a plus ou moins le même look que moi, ça n’arrange rien ! »
Une femme ?!!? (Je nous revois à ce moment-là, Anaïs et moi, sur le trajet, comme deux vieilles mégères « Pff, il doit même pas avoir de boulot ce gars-là ! C’est claaair !!! »).
Pour notre plus grand plaisir, il appelle alors son épouse qui était assise quelques tables derrière pendant toute l’interview, avec une bande de punks décolorés et cloués. Ils sont mariés depuis 9 ans et, elle aussi, porte des tatouages sur des parties visibles du corps comme le cou ou les poignets, ce qui n’est pas si commun au Japon où le tatouage reste toujours très mal vu. Cela ne l’empêche pas de nous saluer et de se présenter de la manière la plus polie qui soit, dans la plus pure tradition japonaise. Elle travaille dans une boutique d’un department store d’Hiroshima (en général, les personnes tatouées travaillent soit dans le commerce soit dans la restauration.)
Je lui demande si son mari était déjà comme ça lorsqu’ils se sont rencontrés et ce qu’elle pense de sa passion :
Et bien, quand on s’est rencontré, j’étais tellement heureuse d’être tombée sur un garçon qui déteste le baseball ! de savoir que je n’aurai pas à subir tous les matchs à la télé le soir, puis un jour…
Vous connaissez l’expression « Don’t judge a book by its cover » ? C’est exactement ça. On a passé une excellente soirée avec ce gars adorable, oui oui, adorable, je ne déconne pas. Alors si vous êtes de passage à Hiroshima et que vous le croisez quelque part, n’hésitez pas à lui payer un verre et entamer la discussion (ou vous prendre en photo avec lui, il adore ça), je vous promets que vous ne le regretterez pas.
Vous pouvez écouter la musique de Morison ou même regarder ses clips sur son site : http://heiniki.com/
Et avant de vous laisser, une petite série de photos du « making of » de la dernière couverture de GetHiroshima. Junpei nous a assuré que Potty avait été le modèle le plus agréable et le plus photogénique de nos 4 couvertures.
Junpei avait pris des photos géniales, mais après quelques engueulades au sein de la rédaction de GetHiroshima, on a du finalement choisir la photo la plus « soft »…
Et merci à Anaïs et Pedro qui ont pris la plupart des photos parce que je n’avais pas d’appareil photo à l’époque de l’interview !
Vous pouvez lire l’article en anglais à la page 46 sur Issuu.
Vous pouvez aussi le retrouver dans mon portfolio avec quelques photo de la Bōnenkai organisée avec tout l’équipe GetHiroshima, les contributeurs, le photographe et nos 4 pin-ups de couverture.
Les adresses :
Ride Diner (burgers) : 1-4-23 Tokaichi-machi, Naka-ku, Hiroshima
Ngee
janvier 15, 2015
Article vraiment sympa et original (avec des supers photos) avec un peu de chance je le croiserais à Hiroshima quand je passerais en tout cas ça a l’air d’etre un personnage vraiment hors norme et sympathique ! j’adore !
Judith Cotelle
janvier 23, 2015
Merci !
En tous cas il est pas dur à repérer ! Et en effet c’est vraiment une pâte.
Thion
mars 13, 2019
Bonsoir et merci d’écrire enfin un blog qui change de tout ce que j’ai pu entrevoir ! Pour une fois, je suis allée plus loin que la 1ère page !
Je vais à Hiroshima fin juin et j’ai été agréablement surprise de voir qu’il y avait encore des mods ! (espèces en voie de disparition, à mon plus grand dam …). Sais-tu s’il y aurait des cafés, des bars, des concerts où je pourrais écouter du rockab, de la northern, du rocksteady, … s’il te plaît ?
Quelques mots sur moi : à Lyon où je suis revenue il y a quelques temps, nostalgique de cette époque où de très belles Vespa trônaient devant le Voxx (Lyon 1er) et où les pieds glissaient sur de la northern ….! Et accrochée au Japon, viscéralement où j’ai vécu mais trop peu de temps.
Je voyage toujours seule mais serais ravie de te rencontrer si tu en as le temps .
Je te remercie par avance de ta réponse.
A bientôt
Judith Cotelle
mars 13, 2019
Merci pour ton commentaire !
Pour les soirées Northern etc, il y en une qui s’appelle « Take 5 » tous les 1er samedis du mois à Ondo (Ongaku Shokudo Ondo), après il y aussi des soirées plus occasionnelles et pour trouver les flyers ou les infos le mieux est de passer dans les bars Centre Point ou Hallelujah.
Si je suis disponible à ce moment, oui ça sera avec plaisir pour se rencontrer !